TEXTE N 11

Alllongé sur un banc en bois de fortune qui servait de lit,les mains sous la nuque,je fixais les tuiles délabrées et cribleés ca et là par des taches verdatres générées par l'humidité.Chaque nuit m'apporte son lot de reves. Mon esprit vagabonde à travers le temps et l'espace pour attérir au hasard sur  une fin de journée d'école ordinaire ,comme les autres , sans aucune particularité .Ce jour ,comme d'habitude mon lourd cartable sur le dos,ma blouse d'écolier sur mes freles épaules,je grimpais la montagne à petits pas .Je suivais une piste caillouteuse et escarpée qui balaffre la foret en serpentant jusqu'au sommet de la montagne.J'empruntais ce chemin difficile pour mon age deux fois par jour ; le matin à l'aube et le le soir au crépuscule.De temps en temps le cris d'un loup affamé déchira le silence. Son cri lugubre se fait entendre de loin.Mes cheveux se hérrissaient sur ma tete et j'avais eu la chair de poule .Tout mon corps tremblait de peur .Je m'arretais et regardais de tous les cotés si cette bete féroce n'est pas ambusquée derriere un arbre et attendait le moment pour me sauter dessus.Connaissant bien la foret et ses dangers je restai accroupi sans faire de bruit ,un bon bout de temps ,puis reprenais mon chemin .Il y a un bon moment que le soleil était déjà couché et la maison est encore loin.La fatigue commencait à se faire sentir.Je marchais difficilement.Ma mére inquiéte du retard ,venait toujours à ma rencontre pour me soulager et m'encourager. Je pense et repense toutes les années dures de mon enfance pendant lesquelles j'avais connu toutes les miseres et les viscissitudes d'une vie difficile .